rires complices, de tendres baisers, des amours fous mais tellement vrais.. tu es là près de moi me regardant puis me souriant.. nous faisons l'amour sur cette plage unique à nos yeux.. le sable épouse nos formes.. la chaleur torride de nos corps ont fait fondre les grains.. nous nous sommes aimés sur cette plage, tellement belle à nos yeux.. je reviens souvent sur ces lieux.. l'endroit est toujours aussi beau mais.. tu n'est plus là.. le sable a prit une autre forme celle de ton absence..

En plein vol l'oiseau blanc aperçut l'oiseau noir..

ensemble ils volèrent vers des cieux éloignés..

un jour ils rencontrèrent un oiseau rouge et un autre jaune..

ils se posèrent à terre et échangèrent leurs idées.. ils se dirent qu'ils traverseraient des terres si nombreuses qu'il faudrait autant de couleur.. ils se promirent de se respecter et de s'aimer..

ils reprirent les airs et parsemèrent sur toutes les terres cet espoir de paix.. celle que les hommes avaient oublié.

La petite fille ne comprit pas pourquoi sa mère lui avait été retirée.. elle avait mal, mais pourquoi tant de souffrance.. un viol disait les gens.. un crime disaient d'autres.. la petite fille partie en foyer.. des étrangers autour d'elle.. des gens qu'elle ne connaissait pas.. et ces poupées qui n'étaient pas les siennes.. où était son frère.. son père.. sa mère aussi.. le soir venu, la petite fille ne dormait pas.. son lit était vieux et l'odeur des draps n'était pas celle de sa maman.. les grosses dames en bleu dans le couloir lui faisait peur.. le couloir s'éteignit.. la petite fille resta dans le noir avant de s'endormir comme tous les soirs.

J'ai vu une sirène au loin.. m'en suis approché.. elle m'a sourit.. elle était belle, grande, un voile autour de sa taille tourbillonnant.. son chant m'a emporté l'instant d'un souffle.. je dansais avec elle.. d'autres sirènes sont venues vers nous.. nous ont entouré.. en voulant caresser ces créatures, elles se sont toutes écartées de moi.. j'ai demandé pourquoi.. elles m'ont sourit.. puis dans un long soupir elles m'ont raconté l'histoire des hommes.. c'est vrai.. je m'en souvenais plus.. les sirènes ont quitté les lieux, je ne sais pas où.. les reverrais je un jour..

Les anciens papotaient sur un banc centenaire.. les femmes cancanaient sur les balcons.. une odeur de soupe au pistou traversa l'air chaud.. midi.. les douze coups frappèrent.. le pastis coulait mélangé à des rasades d'eau fraîche sur la terrasse de l'unique bistrot.. le soleil caressait la fontaine de la place qui n'arrêtait pas de jaillir.. le bruit des cigales frappant les oreilles au rythme du vent.. ce vent qui emporte tous ces personnages dans un tourbillon de fraicheur et de paix.

provence

Sur cette plage, je suis étendu.. passé ressassé..

histoires courtes mais toujours vivantes.. gravées en moi.. regrets éternels aussi..

ce passé se réveil mais je suis bien.. là.. enfance soucieuse, adulte trop tôt..

où est la différence quand on est un autre.. cette plage m'apporte un équilibre..

le bruit des vagues m'enveloppent dans ce silence percé par le bruit des flots..

je ferme les yeux mais encore seul à penser à tout ca..

ce parcours pas encore fini et tellement entâmé..

je suis bien.. là..

Pas connu l'amour de grands parents..

pas connu ces chaleurs d'autrefois au coin d'une cheminée.. pas connu ces instants magiques où les grands parents viennent voir les petits.. les emmener à l'école, leur raconter une histoire.. la joie de les voir, de les toucher, de leur parler..

pas connu ca..

en admiration je suis quand je vois des grands parents se défoncaient pour les petits enfants.. qu'est ce que c'est beau.. c'est magnifique.. je suis heureux pour ces petits que je ne connais pas.. qu'ils en profitent bien.

Un soleil de plomb.

Des tentes dressées dans un désert immense sans fin.. une oasis.. un mirage.. qui sait.. ces femmes aux couleurs multiples et belles comme des reines..

des enfants jouants dans des dunes si dures et n'offrant rien que du.. sable.. les touaregs.. magnifiques personnages aux yeux découverts.. hommes du désert.. beaux comme des astres de lumière.. souriant à souhait.. lait de chamelle et prise de tabac sous des tentes balayées par des rafales de vent..

un plaisir des yeux.. une immense joie d'être parmis eux.. qu'ils sont beaux, simples, accueillants, aimants.. un silence s'installe. Instant de bonheur..

le monde réel s'arrête le temps d'un échange avec ces hommes.

Il y a 18 ans.. j'ai vu ma fille naître.. j'ai eu mal en même temps que mon amour.. cette petite vie qui a été mise au monde.. je l'ai vu, je l'ai senti, j'ai touché ce petit corps chaud.. j'ai entendu ce souffle, ses premiers cris. Ma fille à moi. Merci mon amour .. merci à toi et à ton courage pour l'endurance de tes souffrances.. je t'aime .. je vous aime ..